Notre histoire
Origine du magasin AU DIAPASON
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En septembre 1956, mon père, Valério BORDIN chef d’orchestre et professeur d’accordéon près de Montceau les Mines, est sollicité pour donner des cours rue Général Leclerc au magasin de musique CHEVRIER à Chalon sur Saône.
Suite à 2 années avec une affluence d’élèves, M. Chevrier lui demande de trouver un local pour ces cours.
Mes parents deviennent alors propriétaire d’une maison, d’un appartement et d’un pas de porte (une ancienne boulangerie devenue boutique de fleurs).
Il commence ses cours et envoie ses élèves acheter « Solfège Méthode » et louer leurs accordéons mais beaucoup ne reviennent pas pour continuer leurs leçons jusqu’au jour où il apprend par un élève qui revient que M. CHEVRIER avait trouvé un nouveau professeur d’accordéon.
Mes parents décident alors d’aller à PARIS pour acheter des accordéons d’occasion, chez PAUL BEUSCHER, pour pouvoir les louer. Avant de s’y rendre, ils passent au siège social de l’APH (association des professeurs HOHNER) dont mon père est un des plus anciens adhérents. Les responsables lui conseillent d’acheter des accordéons neufs étant en possession d’une patente commerciale.
Les premiers achats se font le jour même.
C’est le début du magasin « AU DIAPASON », en septembre 1959.
Il n’y a pas de vitrine, seulement une plaque proposant des cours de musique et la vente d’accordéons.
La vente d’autres instruments commence grâce aux musiciens de son orchestre et aux amis de ces mêmes musiciens.
Une petite vitrine commence à voir le jour avec 2 à 3 accordéons, puis un saxophone et une guitare.
Son frère, cycliste renommé GINO BORDIN qui avait acheté une partie de la maison, lui revend ses parts.
Ma mère, mélomane, racontait à ses clients lorsqu’ils lui posaient la question, à savoir, de quel instrument elle jouait, qu’elle jouait du «kazou ». Mais, plus sérieusement, elle s’intéressait et se documentait plus sur des sujets auxquels mon père et moi portions peu d’intérêts tels que les matériaux, comme le bois des différentes parties de la guitare, ou encore les instruments peu courants, informations pourtant vitales pour les clients. Ma mère s’occupait donc de la vente et aimait discuter avec les clients, tant et si bien que soixante ans après, nombreuses étaient les personnes qui venaient au magasin et qui se souvenaient d’elle.
Nos voisins, M. et Mme BELFILS qui tenaient une épicerie ont revendu leur local dans les années 1980.
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Au début des années 2000, l’un des derniers chapeliers de Chalon sur Saône, rue Gloriette a revendu également ses locaux.
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Suite à la disparition de mes parents, j’ai repris le flambeau et je profite de cette année 2020 pour créer ce site, aidé magistralement par M. COULON que je vous conseille pour la création ou l’amélioration de votre site.